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Au fil de nos lectures et entretiens, un certain nombre de limites sont apparues dans la manière dont on appréhende les crises (prévenir, gérer, stabiliser). Ces limites peuvent constituer des moments et endroits où le numérique pourrait être un facilitant, à condition d'être au service des humains qui l'utilisent.

Dilution des responsabilités : qui est responsable de quoi ?

Manque de clarté dans la responsabilité de chaque acteur : vers qui se tourner face à un problème ? Ce manque de clarté est démultiplié par les turn-over : les individus passent de moins en moins de temps à un poste, et il est difficile d'imputer une responsabilité à quelqu'un qui vient d'arriver ou qui n'est plus en poste.

La responsabilité des citoyens, qui sont censés être acteurs de leur propre sécurité depuis Sendaï/Hyoto, ne s'accompagne pourtant pas de l'outillement de la population :

« La responsabilité de la gestion du risque inondation est également, d’une certaine manière, partiellement transférée aux citoyens, sans que les outils d’exercice de cette responsabilité ne soient véritablement mis en place. La concertation, par exemple, se limite bien souvent à des réunions publiques et est très loin d’une réponse co-construite avec les représentants et les acteurs de la société civile, à même d’en constituer les relais. » (étude Episeine)

Découpage risque / crise / post-crise → métiers, gouvernance, outils

Découpage selon nature risques/crises → métiers, gouvernance, outils

Normalisation des processus

« Les dispositifs de gestion de crise reposent sur des protocoles normés allant des exercices de préparation à la planification ex ante des moyens et des procédures, qui visent à produire des routines pour limiter l’incertitude inhérente à toute situation d’instabilité. Les crises "hors-cadre" font précisément voler en éclat ces tentatives de contrôle de l’incertitude. » Magali Reghezza-Zitt

Gestion par l'urgence

La crise est associée à un moment d'urgence. D'ailleurs les acteurs de la crise sont pour la plupart ce qu'on appelle les acteurs de l'urgence : pompiers, santé, etc.

Déconnexion entre les décisions et les besoins du terrain (gouvernance)